Le concept c’est une idée d’un objet conçu par l’esprit, permettant d’organiser les perceptions et les connaissances. Le déterminisme prôné par les positivistes annihile toute création, hypothèse et liberté en ce qu’il fixe les choses avec précision étant la cause des choses. Merci et bravo! Texte de Kant « Linsociable sociabilité des hommes est leur inclination à entrer en société, doublée d'une répulsion générale à le faire, menaçant constamment de désagréger cette société. 3) de la ligne 10 « Mais le chercheur… » à la fin. Pour Einstein, à toute physique il y a un élément a priori qui n’est pas donné (par opposition au « monde extérieur ») par l’expérience de nos sens. Le nombre d’images est proportionnel au nombre d’hypothèses que l’esprit humain peut engendrer. Descartes a très bien signalé que la proposition : "je pense, donc je suis", est une des vérités premières. Cet « effort », cette difficulté de comprendre le monde est au mieux doublée d’un essai. La physique vise à être une image du monde que son développement s’avère orienté vers une formulation unitaire et fondamentalement simple, capable d’embrasser sans cesse une plus grande diversité des éléments du monde rendus dans l’expérience. Cette « limite idéale », une fois atteinte par l’esprit humain, amène le chercheur à « la vérité objective ». Technologies have developed, and reading Levolution Des Idees En Physique … 1) de la ligne 1 à la ligne 5 « (…) mais il n’a aucun moyen d’ouvrir le boîtier. Partant des premiers concepts, de Galilée à Newton, les auteurs décrivent l’évolution des idées dans le domaine de la physique jusqu’aux théories de la relativité et des quanta. En faisant entrer la faculté de « l’esprit humain » dans la volonté de compréhension du monde et de son « mécanisme réel » vues les limites de la sphère sensorielle de l’homme, on pouvait croire que les expériences, les observations du « monde extérieur » allaient devenir compréhensibles à l’homme. L’ingéniosité de l’esprit humain va émettre la possibilité de « former quelque image du mécanisme ». La connaissance à son plus haut degré de perfection permet l’homme et le chercheur d’accéder à la « vérité objective » ou autrement dit au « mécanisme réel ». Les auteurs soutienne… On n’observe plus avec les yeux du corps mais avec ceux de l’imagination créatrice, de l’esprit. La science est descriptive et explicative, la physique est sensorielle et théorique. Ne pouvant pas constater de ses propres yeux le mécanisme lui-même, ce qu’il est, l’homme ingénieux a recours à l’imagination qui se représente les choses – l’imagination étant la faculté de se représenter (en image) un objet absent -. Partant des premiers concepts, de Galilée à Newton, les auteurs décrivent l’évolution des idées dans le domaine de la physique … Ces « concepts physiques » ainsi définis par Einstein relèvent de l’activité intellectuelle de l’homme et cette considération s’oppose à la considération du temps d’Einstein : les positivistes. Selon vous faut-il s'inquiéter de l'accélération des progrès technologiques ? III. Qui plus est, cette image du mécanisme qu’il aura créée, il la « rendra responsable de tout ce qu’il observe », ce qui veut dire que l’esprit humain prend le dessus sur l’expérience, sur l’observation par les sens du « monde extérieur ». On voit donc se poser le problème du double regard de l’homme sur la physique pour tenter de la comprendre : un regard occasionné par les yeux du corps (ou encore regard sensible), et un regard émanant de l’esprit qui crée librement. aide sublime pour mon dm de philo merci !!!!!! Deux des plus grands physiciens du XXe siècle ont écrit ensemble, en 1936, à Princeton, cet ouvrage désormais classique. A travers cet extrait de L'évolution des idées en physique, Einstein et Infeld abordent le thème de la méthode scientifique et plus précisément de la prétention qu'ont les systèmes théoriques des sciences de la nature à … En cliquant sur OK, vous acceptez que Pimido.com utilise des cookies ou une technologie équivalente pour stocker et/ou accéder à des informations sur votre appareil. La science est descriptive et explicative, la physique est sensorielle et théorique. Le texte est toujours un court extrait de l’œuvre d’un des auteurs au programme. C'est après sa mort que l'expérience a été réalisée, et il s'est avéré qu'il avait raison. 1) La thèse d’Einstein se trouve aux deux premières lignes : « Les concepts physiques sont des créations libres de l’esprit humain et ne sont pas comme on pourrait le croire, uniquement déterminés par le monde extérieur. Cet extrait de L’évolution des idées en physique d’Einstein et Infeld s’inscrit à la suite d’un rappel et d’un exposé des idées scientifiques sur la physique de ses prédécesseurs. Paris, Flammarion, 1938 ; 22 fr. Les limites du monde extérieur et de nos sens dans notre compréhension du monde. L’homme ingénieux, ne connaissant pas le « mécanisme réel », n’est pas capable de « comparer », c’est-à-dire d’établir les ressemblances ou les différences qui existent entre l’image et le réel, il ne peut pas comparer le modèle (ou l’original) avec l’image (la possible copie). Ces créations, du fait qu’elles sont « libres », ne dépendent donc de rien ni personne, n’étant pas limitées par quoi que ce soit car ce qui est libre n’est déterminé à agir que par soi-même, indépendamment de toute contrainte extérieure. Pour mieux comprendre le positivisme, aidons-nous de la citation suivante : « En physique, nous avons affaire aux indications que la nature inanimée transmet à nos sens et qui s’expriment dans des observations et des mesures plus ou moins exactes. Deux des plus grands physiciens du XXe siècle ont écrit ensemble, en 1936, à Princeton, cet ouvrage désormais classique. L’esprit, solution au problème ? N'hésitez pas à laisser vos commentaires. Même dans la comparaison, Einstein montre que cette entreprise est difficile à réaliser voire impossible. Nous expliquerons ce texte de manière linéaire. Telle est la représentation de la science pour Einstein. Effectivement, dace à la complexité du monde, l'entendement doit tâtonner afin de concevoir un concept physique, d'une part en faisant appel aux phénomènes observés, mais aussi en prenant l'initiative d'émettre des hypothèses. Il y a une opposition entre l’image formée par l’esprit et le mécanisme réel, un certain décalage. L'évolution des idées en physique : dès premiers concepts aux théories de la relativité et des quanta. [...], [...] C'est bien le langage qui est porteur de significations, mais les mathématiques sont-elles aptes à exprimer la vérité objective ? L’ingéniosité de l’esprit humain va émettre la possibilité de « former quelque image du mécanisme ». II. II. Cette thèse d’Einstein est riche en oppositions et en nouvelle conception dans la méthode scientifique. En effet le chercheur n'est pas un observateur passif, son entreprise nécessite véritablement un dynamisme créatif, il doit par conséquent utiliser sa faculté intellectuelle d'imagination. Cette métaphore complète la thèse d’Einstein énoncée précédemment, selon laquelle il ne faut pas « uniquement » se satisfaire de ce qui est « déterminé par le monde extérieur ». Flammarion, coll. [...], [...] EXPLICATION DE TEXTE : Le texte que nous nous proposons d'étudier est un extrait de l'ouvrage L'évolution des idées en physique, d'Albert EINSTEIN et Léopold INFELD, publié en 1982. 5 ans après votre travail reste toujours très utile, votre analyse, très fine et détaillée, m'a beaucoup aidé. Cette hypothèse suppose que l’homme soit « ingénieux », c’est-à-dire qu’il fasse preuve d’esprit d’invention et de créativité, ce qui fait écho aux « créations libres de l’esprit humain » de la ligne 1. C’est en effet indubitablement qu’il croit que plus ses connaissances seront nombreuses, plus « son image de la réalité deviendra de plus en plus simple et expliquera des domaines de plus en plus étendus de ses impressions sensibles. Ici, le monde extérieur serait le « cadran », « les aiguilles en mouvement », « le tic-tac », ce qui est apparent, en surface, le « boîtier » de « la montre fermée ». Pour en savoir plus, consultez notre Politique de confidentialité. ». Toutefois, cette thèse n’exclut pas le fait que certaines choses soient déterminées par le monde extérieur, et cela fait appel aux « impressions sensibles » de la ligne 12. L’intervention de l’esprit se fait au moyen de l’hypothèse formulée à la ligne 6 : « S’il est ingénieux… ». Vous pourrez également modifier vos préférences à tout moment en cliquant sur le lien "Paramètres des cookies" en bas de page de ce site. Einstein et Infeld, "L'évolution des idées en physique" : étude d'un extrait, Dossier pour lépreuve de Patrimoine régional (BTS AGTL), Lettre du marquis de Ferrières au chevalier de Rabreuil : la nuit du 4 août 1789. Consulte tous nos documents en illimité ! Les rapports entre l’image créée (la spéculation) et la réalité. », M.Planck, L’image du monde dans la physique moderne, Zurich, Gonthier, 1933, p.97. Les métaphores sont une tentative d’explication qui permettent de mieux concevoir les idées avancées par l’auteur. Cette « limite idéale », l’esprit humain a la capacité de l’atteindre. Merci de ce commentaire.Je suis heureux de vous avoir éclairé. Puis, après un travail des sens préalable sur le « monde extérieur », il s’agit de rendre compte de ces observations et de ces impressions en tentant de les expliquer par des « créations libres de l’esprit » par la formation d’images, les comparant avec le mécanisme réel. 2) de la ligne 6 « S’il est ingénieux… » à la ligne 10 « (…) la signification d’une telle comparaison ». S'il est ingénieux, il pourra se former quelque image du mécanisme, qu'il rendra responsable de tout ce qu'il observe, mais il ne sera jamais sûr que son image soit la seule capable d'expliquer ses observations. Qui plus est, Einstein fait intervenir les sens de l’homme dans cette connaissance des choses extérieures : « il voit », ligne 4, « il entend », ligne 5. III. Le mécanisme du monde est comparé au mécanisme d’une machine, ici d’une montre, et la compréhension par l’homme de ce mécanisme lui permettra de comprendre le sens du monde. Conditions générales & politique de confidentialité. Le texte en question développe une idée, une thèse grâce à des arguments énoncés par l'auteur. Ce qui va suivre fera l’objet de cette hypothèse qui est la condition nécessaire de la compréhension. La recherche du bonheur vous paraît-elle constituer un idéal moral ? Mais on oublie, en parlant ainsi, l’extrême jeunesse de la science, la difficulté de ses débuts, et l’infini… En premier lieu, les auteurs définissent les concepts physiques comme des produits libres de l'esprit humain ne pouvant se réduire à une synthèse d'observations de la réalité. Notre connaissance est construite sur nos croyances : le chercheur croit en l’importance de la connaissance en tant que système d’explication des rapports entre la pensée et les objets.

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